La lettre de Baruch Levy à Karl Marx : un faux !

 

 

 

Voici le contenu de cette lettre :

« Le peuple juif pris collectivement sera lui-même son Messie. Son règne sur l'Univers s'obtiendra par l'unification des autres races humaines, la suppression des frontières et des monarchies, qui sont le rempart du particularisme, et l'établissement d'une République Universelle qui reconnaitra partout les droits de citoyens aux Juifs. Dans cette organisation nouvelle de l'Humanité, les fils d'Israël répandus des maintenant sur toute la surface du globe, tous de même race et de même formation traditionnelle sans former cependant une nationalité distincte, deviendront sans opposition l'élément partout dirigeant, surtout s'ils parviennent à imposer aux masses ouvrières la direction stable de quelques-uns d'entre eux. Les gouvernements des Nations formant la République Universelle passeront tous, sans effort, dans des mains israélites, à la faveur de la victoire du prolétariat. La propriété individuelle pourra alors être supprimée par les gouvernants de race judaïque qui administreront partout la fortune publique. Ainsi se réalisera la promesse du Talmud que, lorsque les Temps du Messie seront venus, les Juifs tiendront sous leurs clefs les biens de tous les peuples du monde. »

 

 

Cette lettre est citée par Salluste (pseudonyme de Flavien Brenier) dans son article dans la Revue de Paris du 1er juin 1928, page 574, article intitulé : « Les origines secrètes du bolchevisme : Henri Heine et Karl Marx. »(Pages 567-589).

 

D’ ou sort cette lettre ? L’auteur ne cite aucune source. Il ne précise pas où il a obtenu la prétendue lettre.

 

Le rabbin Liber fait une réponse à cet article, intitulé : « Judaïsme et socialisme », dans la Revue de Paris du 1er aout 1928 (pages 607-628). Voici ce qu’il écrit pages 623-624 :

« Cette doctrine n’a rien, mais absolument rien de commun avec je ne sais quel « néo-messianisme » qui aurait transformé « les vieux textes rabbiniques » (il s’agit de quelques versets d’Isaïe et des Psaumes !) en une théorie sur la « supériorité » de la « race élue », destinée à « vaincre le monde et le ployer sous son joug ». J’affirme qu’il n’existe aucun texte authentique de ce genre dans toute la littérature juive du XIXe siècle. Salluste cite seulement une lettre, assez impressionnante pour les novices, du « néo-messianiste » Baruch Lévy à Karl Marx. Qui est ce Baruch Lévy ? D’où est tiré ce texte ? Mystère. Jusqu’à preuve du contraire, je tiens cette lettre pour un faux. Que le lecteur ne se récrie pas. Il existe, dans la littérature antisémitique, toute une série de fausses lettres du même ton, fabriquées dans des officines plus ou moins clandestines, sans parler des « Protocoles des Sages de Sion », cette forgerie de policiers tsaristes dont l’origine a été définitivement démasquée. »

 

Salluste fera une réponse à l’article du rabbin Liber, dans la Revue de Paris, mais dans cet article, il ne dira rien sur cette lettre de Baruch Levy  étrange, étrange…

 

On ne trouve aucune trace autre part de cette « lettre », pas plus d’ailleurs que l’existence de ce Baruch Lévy. D’ailleurs Salluste ne nous dit pas qui est ce Baruch, ce qu’il fait, d’où il vient, juste que c’est un « néo-messianiste ».

 

Voici ce qu’écrit Morris Kominsky, dans son ouvrage : « The Hoaxers : Plain Liars, Fancy Liars and Damned Liars » (Branden Press, Boston, 1970) :

« Nulle part dans le écrits de Karl Marx il n’est question de Baruch Levy et ou de sa lettre présumée. Nous avons demandé à M. Herbert Aptheker, Directeur de l'Institut américain d'études marxistes, de faire des recherches supplémentaires sur la prétendue lettre de Baruch Levy à Karl Marx. Dans une lettre, en date du 5 Septembre 1967, le Dr Aptheker a déclaré : J'ai examiné cinq des biographies de Marx, y compris celles par Mehring, Rühle, Postgate, Eastman, Lewis et je n’ai pas trouvé mention de quoi que ce soit en aucune façon semblable à la lettre de Baruch Levy. Dans toutes mes lectures sur le marxisme, considérables d’environ 33 ans, je n'ai jamais vu quoi que ce soit ressemblant à ça. Permettez-moi d'ajouter que j'ai examiné les index de l'ensemble des 6 volumes, volumes 27 à 32, des œuvres de Marx et Engels : Marx-Engels Werke (Dietz Verlag, Berlin, 1963-1965) et je n’ai pas trouvé mention d'un Baruch Levy ou toute indication d'une lettre de quelque manière similaire à celle que vous mentionnez. Ce sont ces volumes qui contiennent les lettres de Marx et Engels, à compter de 1842 et jusqu’à 1870 (tous publiés à ce jour). Je pense que l'on peut donc dire avec grande certitude que cette lettre est un canular, comme on peut le croire dans tous les cas de son contenu. »

 

 

 

Serait-ce donc un faux fabriqué par Flavien Brenier ?

C’est fort possible. D’ailleurs, un aperçu de sa biographie peut donner certains indices : il a déjà truqué des textes et s’est mis à dos la plupart des anti-maçons, qui pensent qu’il est un indicateur de police :

 

Brenier Flavien.

Il est né le 8 mars 1881. Il n’était pas prêtre, contrairement à ce qui a été écrit.

Il est secrétaire de la Jeunesse royaliste du Havre et président du groupe de la Jeunesse antisémitique de Bolbec en 1898. Rédacteur au Courrier du Havre, il fonde en juillet 1899 le Tocsin normand, hebdomadaire qui ne compte que 11 numéros et disparaît dès le mois de septembre suivant.

« Il comparait devant la Haute Cour, en 1899, en raison de ces activités : il ne fut pas inculpé, mais seulement entendu comme témoin, bien que les documents saisis chez lui furent très compromettants : il n’avait que 18 ans, et, à cet âge, il animait déjà en Normandie un groupe secret, les Frères de la Mort, avec lequel il projetait de s’emparer par la force de la préfecture de Caen. »[1]

Le procureur général de Rouen notait alors : « Ce garçon estropié a 18 ans, bourdonne et pourrait devenir encombrant. »[2]

En 1907, il rejoignit le groupe anti-maçonnique de Copin-Albancelli, et est promu secrétaire général de la Ligue française antimaçonnique, fondée en cette même année 1907 par Copin-Albancelli et le commandant Driant.

 

« Il envisagea, quelques années plus tard, de créer une association plus secrète que les ligues existantes, pour mettre les anti-maçons et leurs archives à l’abri des investigations de la police du régime ou des coups de main toujours possible de l’adversaire. Ce fut, semble-t-il, le début de sa brouille avec Copin-Albancelli, qui condamnait toute forme de société secrète…

En mai 1910, la querelle éclatait au grand jour : Copin-Albancelli était exclu de la Ligue qu’il avait fondée et Brenier en prenait la direction effective avec le titre de secrétaire général. […]

Privés d’organe de presse – La Bastille étant celui du groupe Copin-Albancelli – Brenier et ses amis lancèrent en octobre 1910 une nouvelle publication, la Revue Anti-maçonnique. Le commandant Cuignet en fut le directeur… pas très longtemps d’ailleurs, puisqu’une nouvelle scission s’étant produite, celui-ci quitta la Ligue Française Anti-maçonnique au début de 1912, avec quelques amis. Ces luttes intestines affaiblissaient le mouvement et désorientaient les militants qui comprenaient mal les subtilités des dirigeants. »[3]

 

Flavien Brenier, secrétaire général de la Ligue Française Antimaçonnique, intrigue contre Copin-Albancelli. Après avoir démissionné de la présidence, Copin-Albancelli, accusé, entre autres, de malversations, est exclu de sa Ligue.

Brenier soupçonne l’ancien franc-maçon Copin-Albancelli, toujours libre penseur et républicain, d’avoir été infiltré dans leurs rangs par la franc-maçonnerie.

A l’inverse, « Le reproche le plus grave que Copin-Albancelli formulait à l’encontre de Brenier était d’avoir constitué, vers 1908, un groupe secret à l’intérieur de la Ligue. L’existence de ce groupe était cachée à Copin-Albancelli. »[4]

 

 

« Un fait se dégage de tout cela. Copin-Albancelli semble avoir été victime d’un coup monté par Flavien Brenier. Pour pouvoir régner sans partage sur la Ligue, le secrétaire général devait se débarrasser du président-fondateur. Celui-ci trace un portrait au vitriol de l’intriguant. On voit apparaître Brenier pour la première fois au procès de la Haute-Cour en 1899. Il est là comme simple témoin, pour avoir écrit des lettres à l’un des accusés, Edouard Brunet. Or, ces lettres ont été cause de l’arrestation de celui qui les avait reçues, tandis que celui qui les avait écrites demeurait en liberté. Pour Copin-Albancelli, ce Brenier est un traître, dont le passé répond pour le présent. Il vient d’administrer une nouvelle preuve de sa duplicité en trahissant le président, son ami et bienfaiteur, qui l’avait placé à un poste de confiance dans l’organisation.

Pourtant, lorsque Copin-Albancelli avait introduit Brenier au poste de secrétaire général de la Ligue française antimaçonnique en formation, à la fin de 1906, des personnes bien intentionnées n’avaient pas manqué de l’avertir. Jules Guérin était de celles-là. Copin-Albancelli ne connaissait pas personnellement ce dernier. Il n’empêche que cet ancien accusé de la Haute-Cour lui fit dire, par un ami commun, qu’il avait choisi un « mouchard » comme collaborateur. De la Rive, lui aussi, l’avais mis en garde avec une insistance extrêmement vive. Le directeur de La France chrétienne lui  disait et répétait : « Prenez garde de mettre une casserole chez vous. » Copin-Albancelli, faute de preuves, était passé outre aux objurgations de l’un et de l’autre. Les talents d’organisateur que Brenier avait révélés à la tête de la Fédération nationaliste normande militaient en sa faveur. Afin de n’avoir aucun rapport avec le nouveau secrétaire général, de la Rive avait aussitôt démissionné de la Ligue française antimaçonnique.

Copin-Albancelli tient maintenant à se renseigner aussi exactement que possible sur les antécédents de Brenier. Pour cela, il remonte aux sources en allant consulter les documents relatifs au procès de la Haute-Cour. Il prend connaissance des lettres écrites par Brenier à Brunet. Leur lecture donne à Copin-Albancelli la conviction que Brenier était fortement impliqué dans l’affaire de 1899. D’ailleurs, les amis antisémites de Brenier n’étaient pas sans nourrir une certaine défiance à son endroit. Certains allaient jusqu’à soupçonner le « Frère de la Mort », comme il se désignait lui-même, d’être un agent de la police secrète. Brenier a toujours prétendu que son jeune âge avait joué en sa faveur. Il avait seulement 18 ans à l’époque des faits. Pour Copin-Albancelli, cette réponse ne peut donner complète satisfaction. D’autres inculpés avaient à peu près le même âge que lui. Edouard Brunet, justement, était très exactement dans ce cas. Le secrétaire général de la Ligue française antimaçonnique a donc des antécédents bien lourds en matière de conspiration. » [5]

 

 

 

 « L’anti-maçon Jean de Lannoy était persuadé, lui aussi, que Brenier travaillait pour la police. »[6]

 

Henry Coston « défends » Brenier : « Ce qui inquiétait cependant, chez Brenier, c’est ce gout un peu poussé du mystère, et cette habitude qu’il avait prise de « démolir » non seulement les adversaires, mais aussi les amis politiques auxquels il découvrait toujours des fréquentations et des attaches suspectes. C’est peut-être là ce qui lui fit toujours grand tort et qui incita plusieurs de ses amis politiques à le considérer comme un agent de division.

Nous ne croyons pas qu’il l’était, comme l’insinua Bidegain dans l’un de ses livres, ou Maurice Pujo, dans l’Action Française, un instrument plus ou moins conscient du Régime. […]

L’un de ses derniers compagnons, l’abbé Duperron, le quitta peu après la guerre, convaincu lui aussi qu’il était un faux frère – c'est-à-dire un vrai, il disait même un Très Illustre frère, ce qui touche à l’affabulation. »[7]

 

Brenier publie en 1913 une étude sur la Talmud : Les Juifs et le Talmud, (Ligue Française Antimaçonnique, Paris).

Brouillé et lâché par tous les anti-maçons, il abandonne tout combat anti-maçonnique à partir de 1914.

 

Il va se lancer alors surtout dans le combat anti-communiste.

Il créé en 1929  l’Institut antimarxiste de Paris, avec l’appui du duc Pozzo di Borgo. La Croisade, organe de cet Institut, « eurent un certain succès dans les milieux de droite, malgré l’hostilité de la plupart des organisations nationalistes d’alors. C’est probablement son penchant déplaisant pour le dénigrement de ses compagnons de route qui provoqua, à la longue, la désaffection de ceux qui l’admiraient et le suivaient. »[8]

 

Il animait également un groupe de Chevaliers Saint-Michel. Ses écrits étaient signés : Brenier de Saint-Christo, Salluste ou Gâtebois. Il fait publier chez Tallandier en 1930 son article qu’il avait fait paraître dans la revue de Paris en 1929 sur : « Les origines secrètes du Bolchevisme. »

 

« En 1929 commencent les difficultés de l’abbé Duperron avec le vicaire général, l’abbé Dupin. En tant que secrétaire du Conseil de vigilance, cet ecclésiastique s’inquiète du ton d’exaltation mystique des Cahiers de l’Ordre et de la propension de cette revue à dénoncer des influences maçonniques dans la hiérarchie de l’Eglise. Dans son encyclique Pascendi de 1907, le pape Pie X ne s’était pas borné à une réprobation officielle du modernisme. Le souverain pontife avait prescrit l’institution d’un Conseil de vigilance chargé dans chaque diocèse de surveiller la presse catholique. Les évêques devaient adresser au Saint-Siège un rapport triennal sur ce sujet. Les statuts synodaux du diocèse de Paris stipulaient que les ecclésiastiques ne devaient pas éditer de journaux ou de revues sans l’autorisation de leur archevêque ; de plus, ils précisaient que les publications dangereuses pour la foi et les mœurs devaient être signalées au Conseil de vigilance.

Les Cahiers de l’Ordre ne sont pas seuls en cause. Il est aussi fait grief à l’abbé Duperron d’avoir successivement pris deux secrétaires douteux. L’archevêché reproche à son clerc en congé de s’être d’abord assuré le concours de Flavien Brenier. Celui-ci est qualifié d’ « agent de la police secrète » dans le rapport du Comité de vigilance. Il semblait décidément révolu le temps, déjà lointain, où Brenier disposait de sympathies dans l’Eglise de France et au Vatican. »[9]

 

« A la charnière des années 20 et 30 ; Brenier se livre à ses ultimes agressions contre un autre anti-maçon. En 1929, son nom ayant été cité au détour d’une phrase dans la Revue internationale des sociétés secrètes (RISS), Brenier assigne la publication en diffamation devant le tribunal correctionnel de la Seine. Devant l’insignifiance des charges, il semble que l’affaire n’ait pas connu de suite. En 1932, trois mois après le décès du chanoine Jouin, Brenier réitère contre le défunt le genre de propos très discutables qu’il avait déjà tenus à plusieurs reprises avant-guerre contre d’autres anti-maçons. C’est dans une série d’articles parus dans les organes du groupe de presse du parfumeur François Coty (Le Figaro et l’Ami du peuple), que Brenier mêle le nom de feu le chanoine Jouin à une querelle qui l’oppose à Maurice Pujo et à l’Action française. Ce dernier défi, qu’il venait de porter au bon sens en général et à l’honneur de Mgr Jouin en particulier, ne pouvait rester et ne resta pas sans réponses. La Revue internationale des sociétés secrètes apporte un démenti cinglant aux allégations de Brenier, dont les méthodes étaient depuis longtemps trop connues pour n’être pas méprisées. Brenier se fait également remettre en place très sèchement par l’abbé Paul Boulin (1875-1933) dans les Cahiers anti-judéo-maçonniques. Cet ancien rédacteur à la Revue internationale des sociétés secrètes, où il livra ses articles de 1922 à 1929 sous les pseudonymes de Roger Duguet et de Pierre Colmet, défend lui aussi la mémoire de Mgr Jouin et celle de Charles Nicoullaud. »[10]

 

Ayant, sous la signature de Gâtebois, dénigré dans l’Ami du Peuple, des collaborateurs de Mgr Jouin et de l’Action Française, il fut violemment pris à partie par le journal de Maurras et de Daudet et, la polémique faisant place à la calomnie, Maurice Pujo l’accusa d’être un agent de la police politique dans les milieux nationaux.

 

« Au lendemain de la mort de Mgr Jouin, Flavien Brenier, alias A. G. Gâtebois, cherchant à discréditer la RISS, par le biais d’une campagne lancée par Le Figaro et l’Ami du peuple, avancera la thèse – sans preuve à l’appui, sinon des textes « truqués » relatifs au Congrès de 1908 où le nom de Fomalhaut est, par la plume de Brenier-Gâtebois, fallacieusement précédé de la mention maçonnique – la thèse des « antécédents maçonniques » de Charles Nicoullaud. Cette thèse se verra réfutée dans le cadre de la riposte de la RISS à La honteuse campagne contre Monseigneur Jouin et la RISS (partie judéo-maçonnique, numéro spécial du 1er novembre 1932) et par l’abbé Paul Boulin, alias Roger Duguet, consacrant le deuxième numéro de ses Cahiers anti-judéo-maçonniques à répondre par la négative à la question : Charles Nicoullaud fut-il franc-maçon ? (janvier 1933). »[11]

 



[1] Coston Henry, Dictionnaire de la politique française, Tome II, 1972, page 315.

[2] Joly Bertrand, Dictionnaire biographique et géographique du nationalisme français (1880-1900), page 79.

[3] Coston Henry, La République du Grand Orient, Publications Henry Coston, 1995, page 146.

[4] Jarrige Michel, L’anti-maçonnerie en France à la Belle Epoque, Milano, Editions Archè, 2006, page 603.

[5] Jarrige Michel, L’anti-maçonnerie en France à la Belle Epoque, Milano, Editions Archè, 2006, pages 591-592.

[6] Jarrige Michel, L’anti-maçonnerie en France à la Belle Epoque, Milano, Editions Archè, 2006, page 609.

[7] Coston Henry, La République du Grand Orient, Publications Henry Coston, 1995, pages 147-148.

[8] Coston Henry, Dictionnaire de la politique française, Tome II, 1972, page 315.

[9] Jarrige Michel, L’anti-maçonnerie en France à la Belle Epoque, Milano, Editions Archè, 2006, page 710.

[10] Jarrige Michel, L’anti-maçonnerie en France à la Belle Epoque, Milano, Editions Archè, 2006, page 697.

[11] James Marie-France, Esotérisme et Christianisme autour de René Guénon, Paris, Nouvelles Editions Latines, 1981, pages 120-121.

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